Les compteurs Linky c’est
quoi au juste ?
Un véritable coup de force.
mercredi 15 juillet,
après minuit, la présidente de la séance a fait adopter l’ensemble du
texte par scrutin public, alors
que ce scrutin portant adoption de la loi de transition énergétique ne figurait
pas dans l’agenda du Sénat, sur lequel on pouvait lire que la suite de l’examen
était prévue le 16 juillet et éventuellement le 17 juillet !En raison de cette
disposition intempestive seule une poignée de sénateurs étaient présents à
cette heure tardive, le scrutin public a été effectué par procuration (186 voix
pour, 26 voix contre). Non seulement cette pratique est tout à fait contraire
aux usages mais de plus totalement anti-démocratique : le vote des textes les
plus importants a habituellement lieu après la session de questions au
Gouvernement du mercredi, au moment où un grand nombre de sénateurs sont
présents dans l’hémicycle. Donc pour la deuxième et dernière lecture de la loi
de transition énergétique, la majorité des sénateurs aura donc été mise devant
le fait accompli et privée de son droit de vote. Le 22 juillet sur le
même sujet il en a été de même à l’Assemblée nationale, où une poignée de
députés a voté à main levée ! Ainsi s’en est devenu une habitude (voir le
49,3), on fait approuver par les parlementaires des projets de lois à la
sauvette sans quelles aient pu être suffisamment étudiés au préalable.
La pose de ces nouveaux compteurs va poser plusieurs
problèmes :
a) un problème de santé publique : ils
sont dangereux (et autrement plus dangereux que les portables, par l'intensité
de d'exposition permanente) ! Ils émettent toutes les 6 secondes des ondes
électromagnétiques, lesquelles provoqueront
des troubles sur l'ensemble de la population; avec une puissance comprise entre
3 volt/ mètre et 17/ volt/m. La technologie utilisée est le courant
porteur en ligne (CPL) qui génère un rayonnement électromagnétique dans toutes
les pièces de l’habitation, jusqu'à un
éloignement de 2,5 mètres des équipements électriques comme les câblages, les
prises multiples, les lampes de chevet etc.…donc pratiquement dans la
quasi-totalité de l’espace habité. La fréquence aujourd’hui utilisée sur le réseau électrique domestique est de 50 Hertz. Avec
l’installation du Linky elle passe en kilohertz et génère donc des hautes
fréquences dans tout l’habitat, jusqu'à 490 kilohertz avec le protocole G3.
L’état c’est basé sur un rapport truqué disant que la
technologie du CPL du Linky est sans danger et n’émet pas d’ondes, la
réalité est tout autre.
Voici les faits :
Le SIPPEREC (Syndicat Intercommunal de la Périphérie de
Paris pour l’Electricité et les Réseaux de Communication) a commandé une
expertise au CRIIREM (Centre de recherche et d'information indépendant sur les
rayonnements électromagnétiques) sur les niveaux d’émission du Linky. Ce
rapport a été cité à maintes reprises par le ministère de l’écologie, les
députés et les sénateurs pour écarter l’hypothèse d’un risque sanitaire
engendré par le CPL du Linky, or cette expertise n’a pas été commandée
par le gouvernement et le CRIIREM n’est pas accrédité par le COFRAC (Comité
Français de l’Accréditation), voici déjà deux anomalies dans le processus
d’évaluation, mais le plus grave est que cette expertise a été
réalisé en Indre-et-Loire le 10 juillet 2012 à une date où
l’expérimentation Linky était déjà
terminée. Les compteurs Linky n’étaient donc pas en mode émission, ce qui explique
pourquoi les valeurs mesurées par le Pr Pierre Le Ruz, président fondateur du
CRIIREM étaient faibles.
En juin 2015 ce même professeur dénonce l’interprétation
tronqué et malhonnête de l’expertise.
La revue Transmission n : 18 de février 2015 du CRIIREM
en page 4 écrit que en ce qui concerne le système CPL : « une
distance de prévention de 2 mètres sera recommandée pour des expositions non
impactantes dans les lieux de vie ».
Or, une thèse de l’université Européenne Télécom
Bretagne sur les caractéristiques techniques du CPL indique que tous les câbles
électriques et les appareils d’un habitat réémettent les radiofréquences CPL.
Il est impossible dans une habitation de se tenir à
plus de deux mètres de tous les appareils et câbles électriques. Nous pouvons
donc en conclure que chaque citoyen français sera impacté 24h24 à son domicile
et partout où il sera rendra, ceci est intolérable et inacceptable.
Alors que le Conseil de l’Europe a pris une résolution
le 27 mai 2011 demandant aux gouvernements européens d’établir que les limites
préventives pour les niveaux d’exposition aux micro -ondes en tout lieu
intérieur, en accord avec le principe de précaution, ne dépassent pas 0.6 V/m (et
à moyen terme de les réduire à 0.2 V/m) ces valeurs vont « exploser »
dans tous les logements des Français.
Les
radiofréquences CPL du Linky sont officiellement classées « potentiellement
cancérigènes
» (catégorie 2B) depuis 4 ans par le Centre international de recherche
sur le cancer (CIRC), qui dépend de l’OMS.
Beaucoup de personnes sont électrosensibles sans le
savoir. Elles vont devoir endurer des dérèglements de leur santé à leur corps
défendant.
Présentant faire subir au préalable à l’ensemble de la
population Française une technologie qui peut affecter la santé sans avoir fait
d’études d’impact sanitaire au préalable est purement scandaleux et
irresponsable. Des états aux USA, comme le Nevada, ont demandé des études
sanitaires avant l’installation de smart Grib (compteurs dits intelligents);
ils appliquent le principe de précaution, la Californie qui avait généralisé ce
type de compteur de façon obligatoire, fait marche arrière; les compagnies,
d’électricités réinstallent les anciens compteurs à la demande des abonnés
mécontents pour des raisons diverses : problèmes de santé, absence de
fiabilité des compteurs (incendie) etc.…
b) Le coût total du changement des 35 millions de
compteurs sera de 5 milliards d’euros.
Le financement sera fait a travers l’augmentation de la CSPE (contribution au service public
de l’électricité) que chaque abonné paye sur sa facture d’électricité (source
médiapart).
De plus, leur remplacement sous prétexte d’économie est
faux; il n’y aura aucune économie pour l’abonné, bien au contraire c’est
lui qui paiera demain plus chère sa facture d’électricité
Concrètement un compteur classique de puissance
d’abonnement standard à 18 kWh est calibré à 90 ampères, alors qu’avec les
compteurs Linky, pour le même abonnement, la puissance en ampérage ne sera plus
que de 78 A. Automatiquement le circuit sera coupé à la valeur de 78 ampères et
non 90 ampères.
Conséquence directe : des manipulations pour remettre le courant (ce
que le consommateur ne pourra pas faire
sans l’intervention d’EDF), une grande majorité des consommateurs devra
souscrire un nouvel abonnement ayant une puissance supérieure avec pour conséquence une augmentation tarifaire. C’est
scandaleux, c’est une façon de « forcer la main » de l’utilisateur
contre sa volonté.
Voir l’article de NEXT-UP www.next-up.org/France/Linky.php
Tout cela repose sur
des mensonges.
EDF dit sur son site que l’installation sera
gratuite, or cela est faux puisque la
répercussion se fera à travers l’augmentation de la taxe CSPE, le montant des factures va connaitre des sommets.EDF dit également que la technologie CPL ne produit pas d’ondes, encore une exactitude pour les usagers (voir la thèse sur l’étude des émissions électromagnétiques du CPL : Université Européenne Télécom Bretagne : Étude des émissions électromagnétiques du CPL de Amilcar Mescco Département : Micro-ondes).
Six entreprises vont se partager « le gâteau ».
Les six candidats retenus pour la production des compteurs sont : l'Américain Itron, le Suisse Landis + Gyr, les Français Sagemcom et Maec, l'Allemand Ester et l'Espagnol Ziv. Ces entreprises ont désormais une petite année pour produire : le déploiement des premiers compteurs dans les foyers interviendra à partir de l'automne 2015, soit 3 millions de compteurs fin 2016.
Atteinte de nos libertés.
c) Il convient
d’ajouter que ces compteurs sont des mouchards, car ils permettent d’avoir des
informations à distance sur le nombre d’équipements électriques en
fonctionnement et sur les types d’appareils branchés dans l’habitation. De plus
la présence ou non de personne(s) dans l’habitat sera ainsi aisément décelée.
Ce type d’informations ce monnaie déjà aux USA.
C’est
une intrusion inadmissible dans nos vies et dans l’état de droit dont c e
réclame nos gouvernements.
d) L’informatisation
des réseaux électriques rendra la France vulnérable au piratage, à l’espionnage
et au cyber-terrorisme pouvant provoquer le black-out. Ce peut être un moyen de paralyser un pays.
Des
hackers ont déjà expliqué comment ils avaient piraté un « smart-meter »
(compteur
intelligent),
en réussissant sans peine à lui faire afficher une consommation négative.
La
CNIL a montré par un graphique le niveau de précision de la connaissance de ce
qui se
passe
dans le logement à partir de la connaissance en temps réel des variations de la
consommation
électrique : on sait si le logement est vide ou occupé, combien de personnes
sont présentes, à quelles activités elles se livrent.
Avec
le système Linky, un féru d’informatique pourra bloquer à distance la
fourniture
d’électricité,
de façon ciblée ou généralisée. Les bandes organisées de cambrioleurs
pourront
identifier les logements et même les quartiers vides.
A l’heure où le terrorisme investit le champ de la
cyber-attaque (comme on l’a vu pour la chaîne de télévision TV5), des régions
entières pourraient être plongées dans un black- out prolongé, et plonger la
France dans le noir et le froid en période hivernale.
e)
L’obsolescence programmée :
La
durée de vie du compteur Linky sera de 15 ans et de 10 ans pour les 600000
concentrateurs installés.
Il va falloir
installer 120000 antennes relais sur l’ensemble du territoire Français ainsi
que 500000 ordinateurs pour que le système fonctionne.
Une formidable dépense
énergétique sera généré par l’ensemble du dispositif Linky.
Alors que le système
actuel est peu énergivore, on nous précise qu’il permettra de faire des
économies d’énergie, encore une fois on nous abreuve de propos fallacieux et
mensongers. L’électrosmog
va augmenter de façon considérable avec ce déploiement. De plus les GES générés
par le système provoqueront des dégradations supplémentaires.
Avec
ces nouveaux compteurs, nous subirons donc une triple peine : à la fois;
de futurs problèmes de santé liés à l’exposition continue aux ondes
électromagnétiques, une augmentation
substantielle du prix de la facture de l’abonné, et une surveillance en continu
de la vie des citoyens chez eux.
C'est big brother à domicile.
*Petite remarque qui à son importance, entre le printemps et
le vote définitif qui c’est déroulé cet été, nos parlementaires ont changés les
numéros des articles concernant l’obligation des abonnés d’EDF de disposer des
nouveaux compteurs Linky.
Pour toutes ces raisons nous avons mis en ligne une pétition
pour l’abrogation des articles 27 et 28 de la loi de transition énergétique,
sur le site Change.org., voici le lien :
* Pour des raisons techniques nous ne pouvons changer
l’intitulé du lien sur le site, mais le contenu du texte a pu lui être modifié
et mis à jour.
Signer là et faite la
signer massivement par vos amis et connaissances, c’est votre droit et notre
intérêt à tous.