lundi 12 octobre 2015

derniéres nouvelles sur le Linky









Sur le Linky, technologie sans précédent, non évaluée à ce jour, la DGS (1) a indiqué avoir saisi   l'ANSES (2) le 30 septembre dernier afin d'obtenir en urgence pour début 2016, un état des lieux technique et scientifique sur les rayonnements émis et les réseaux nécessaires ainsi que des propositions pour la recherche et la surveillance.
Manuel Hervouet, fondateur du collectif Électrosensibles de France, demandant un moratoire sur l'installation du Linky, n'a malheureusement toujours pas obtenu de réponse à cette demande.

Cependant, la DGS s'est engagée à demander à ERDF de ne pas déployer le Linky chez les personnes électrosensibles», premier point important et positif pour ces personnes; mais cela veut dire que tous les autres non sensibles seront tenus d'avoir chez eux ce compteur radiatif imposé par la loi, et qu'ils aurons tout le temps nécessaire pour développer une électrosensibilité à l'avenir. Demain tous électro-sensibles?

 A la demande du collectif des électrosensibles de France, la DGS devrait solliciter les Maisons Départementales des Personnes Handicapées (MDPH), la Caisse Nationale de Solidarité pour l'Autonomie (CNSA), les Agences Régionales de Santé (ARS) et la sécurité sociale (CPAM...), pour avoir un état des lieux de cette question » précise Sophie Pelletier, porte-parole d’Électrosensibles de France.
La bonne volonté de la DGS d'avancer sur ce dossier est manifeste. Mais on observe la disproportion  entre les moyens octroyés à la santé publique et ceux mis en œuvre pour déployer de nouvelles technologies tous azimuts (5 milliards pour le Linky, 1 milliard pour Gazpar et 1 milliard pour le plan numérique à l'école).
Le poids politico-économique dans cette affaire ne sera pas anodin et risque de peser très lourdement sur les résultats de "l’audit  technique et scientifique".
Il faut remercier, des associations comme  : P.R.I.A.R.T.EM  ( 3), le groupe électrosensible de France et Next-up qui font un énorme travail sur le terrain, tant du point de vue de l'information, juridique et de la communication.
Affaire à suivre. 

(1)  : Direction Générale de la santé
(2)  : Agence national de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail 
(3)  association pour rassembler, informer et agir sur les risques lié aux technologies électromagnétiques.



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